L’Unaf souligne, devant le CESE, le poids des responsabilités familiales dans « l’articulation des temps de vie »
Le 23 octobre 2023, la Première Ministre, Elisabeth Borne, a saisi le Conseil économique, social et environnemental sur la thématique « Articulation des temps et évolutions de l’organisation du travail » C'est dans ce cadre que l'Unaf a été auditionnée, le 16 janvier 2024, par Christelle Caillet (CFDT), l’une des deux rapporteures de la Commission Travail et Emploi. Dans son intervention, l’Unaf s’est attachée à montrer la spécificité des responsabilités familiales, que les actifs considèrent quasi unanimement comme prioritaires par rapport aux autres, y compris professionnelles. Elle a aussi souligné la forte dégradation des indicateurs statistiques décrivant les capacités des actifs à concilier vie familiale et activité professionnelle. Enfin, l’Unaf a détaillé les évolutions nécessaires de la législation.
Le 23 octobre 2023, la Première Ministre, Elisabeth Borne, a saisi le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur la thématique « Articulation des temps et évolutions de l’organisation du travail ». Le 16 janvier 2024, Christelle Caillet (CFDT), l’une des deux rapporteures de la Commission Travail et Emploi, a auditionné l’Unaf, représentée par Guillemette Leneveu, Directrice Générale, et Yvon Sérieyx, chargé du dossier conciliation vie familiale / vie professionnelle. Etaient présents également de l’Unaf, Claire Ménard, chargée des relations parlementaires ainsi que Jean-Philippe Mazaud, Administrateur de la Commission Travail et Emploi, Malika Merad, Administratrice adjointe et Xavier Guillard, Administrateur adjoint.
Dans son intervention, l’Unaf s’est attachée à montrer la spécificité des responsabilités familiales, que les actifs considèrent quasi unanimement comme prioritaires par rapport aux autres, y compris professionnelles. Elle a aussi souligné la forte dégradation des indicateurs statistiques décrivant les capacités des actifs à concilier vie familiale et activité professionnelle. Enfin, l’Unaf a détaillé les évolutions nécessaires de la législation :
- améliorer le congé parental,
- appliquer la loi européenne accordant à tout salarié parent ou aidant familial le « droit de demander » (« right to request ») à son employeur, un télétravail, un temps partiel ou des horaires aménagés (l’employeur devant motiver son refus),
- faire des questions de conciliation vie familiale / professionnelle un sujet de négociation obligatoire dans les entreprises,
- se doter d’indicateurs de progrès statistiques fiables,
- réduire le coût de l’accueil du jeune enfant pour les jeunes parents.
Le CESE votera son avis sur cette thématique le 24 avril 2024.
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